La revue Verrières a été créée par le Centre
Régional du Livre de Franche-Comté en juin 1999. Elle paraît depuis trois fois par an, comporte selon l’actualité,
entre 120 et 170 pages.
Elle rend compte de l’actualité du livre et de la lecture en Franche-Comté. Elle est
autant soucieuse de donner une résonance à des présences anciennes, de toujours, considérables et devenues
parfois avec le temps discrètes (André Beucler et la région de Montbéliard. Pierre Gascar et le village
de Baume-les-Messieurs) que d’établir un état des lieux, le plus détaillé possible, de la littérature
d’ici telle qu’elle est en train de se faire en Franche-Comté aujourd’hui, en consacrant des dossiers à
des éditeurs (Circé), à des revues (Erratum), à
de jeunes auteurs (Manuel
Daull) ou encore à des champs de création (la littérature
Jeunesse).
Cette publication qui se veut aussi une authentique revue de création littéraire (ce qui
est peu le cas des parutions émanant de structures analogues à la nôtre) souhaite également être, par
le biais des rencontres, de passages de personnalités de la vie littéraire dans notre région, une fenêtre
ouverte sur ailleurs. Verrières a ainsi accueilli dans ses deux premiers sommaires les écrivains William Cliff,
Odile Massé et Xavier
Bazot qui ont donné à lire, pour cette occasion, des textes inédits. Ces invitations adressées à
des auteurs de passage dans notre région, sont et seront le plus souvent possible confiées à des acteurs régionaux
de la vie culturelle. Ont ainsi collaboré à la revue, Claude
Louis-Combet, Bertrand
Degott et Nathalie Novi notamment.
Enfin, chaque parution aborde un thème ou offre à des acteurs du livre l’opportunité
de s’exprimer de vive voix (l’implantation d’un magasin FNAC à Besançon, les élèves et
la lecture…) ; essaie de réunir le plus grand nombre possible d’informations pratiques susceptibles d’intéresser
les professionnels du livre : recension des parutions, formations, colloques,
créations de nouvelles structures, informations sur les sites Internet…
Le nom de la revue s’est rapidement imposé à nous pour son sens
commun (un lieu de transparence ouvert vers l’extérieur, mais aussi un retrait) et bien entendu, pour l’empreinte
littéraire que ce nom a laissée en Franche-Comté, de la main de Stendhal.
« La petite ville de Verrières peut passer pour l’une
des plus jolies de la Franche-Comté »
(Stendhal, Le Rouge et le Noir)
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