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Luvah n° 29

Lettres comtoises
n° 8

       
Bulag n° 29 – Année 2004
Correction automatique : bilan et perspectives

Les articles réunis dans ce numéro 29 du Bulag traitent des avancées, des problèmes et des limites rencontrés en correction automatique. D’origine universitaire et industrielle, ils abordent également les progrès envisageables dans ce domaine. 

* : Cette collection a pour but de mettre en ligne des ouvrages, soit précédemment édités sur support papier par les Presses universitaires de Franche-Comté, soit directement conçus pour ce nouveau support. Ces ouvrages sont consultables en accès libre et en version intégrale. Cependant toute reproduction pour publication ou à des fins commerciales, de la totalité ou d’une partie de l’œuvre, devra impérativement faire l’objet d’un accord pré-alable avec l’éditeur.  
Toute reproduction à des fins privées, ou strictement pédagogiques dans le cadre limité d’un enseignement, de la totalité ou d’une partie de l’œuvre, est autorisée sous réserve de la mention explicite des références éditoriales de l’ouvrage (titre, auteur, éditeur, dépôt légal, copyright, adresse du site, pages extraites) et de la déclaration au Centre Français d’exploitation du droit de Copie (www.cfcopies.com) conformément à la législation en vigueur.

 

Séverine Vienney et Mounira Bioud
Presses universitaires de Franche-Comté
Collection : Édition en ligne *
Date de mise en ligne : décembre 2005
(Edition papier en 2004)
200 p.
I.S.B.N. : 2-84867-080-0

 
 
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D.H.A. Supplément 1, 2005 : hommages à Pierre Lévêque


Les Dialogues d'Histoire Ancienne, fidèles à la ligne éditoriale fixée par la rédaction lors de leur création en 1974, sont une revue d'histoire ancienne généraliste qui s'efforce de proposer des approches méthodologiques diverses, d'inventorier des domaines nouveaux, d'offrir des vues neuves sur des espaces considérés trop longtemps comme périphériques, de proposer enfin un lieu d'expression et de débat à des spécialistes venus des horizons scientifiques les plus divers.

À noter la parution en décembre 2005 du D.H.A. numéro 31/2

Presses universitaires de Franche-Comté
Collection : Revue Dialogues d'Histoire Ancienne
Parution : décembre 2005
Diffusion/Distribution : Les Belles Lettres
262 p. 40 €
I.S.S.N. : 0755-7256

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Semen n°20

Semen est une revue de semio-linguistique des textes et discours édité par les Presses Universitaires de Franche-Comté. Cette 20ème livraison traite du rapport de places dans l'épistolaire. Au sommaire :
Pierre Fiala : Topographies des plans énonciatifs dans des réseaux épistolaires
Séverine Hutin : Mise en places, argumentation et identités interdiscursives : les lettres d'allocataires adressées à la Caisse d'Allocations Familiales
Michel Marcoccia : Communication électronique et rapport de places : analyse comparative de la formulation d'une requête administrative par courrier électronique et par courrier papier
Anna Jaubert : Deux correspondances obliques : Henriette à Rousseau, Voltaire à Frédéric II
Dominique Maingueneau : Détachement et surdestinataire. La correspondance entre Pascal et les Roannez
Sonia Branca-Rosoff : L'épistolaire dans l'art d'écrire de Condillac. De la lettre à la citation : paradigme de la communication et paradigme du Texte
François Migeot : Rapport de places et imaginaire dans les lettres de Laclos et Mme Riccoboni
Jürgen Siess : lettre du poète à l'artiste : le jeu sur les places et les langues (Paul Celan et Gisèle Lestranges).

Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires
Série : Revue Semen
Coordonné par Jürgen Siess et Séverine Hutin
Site Internet : http://slhs.univ-fcomte.fr
Parution :   4ème trimestre 2005
Diffusion/Distribution : Cid
154 p. 14€
I.S.B.N. : 2-84867104-1

 

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Bulag n° 30 -2005

Ce numéro du Bulag recueille douze articles sous le thème de Divergence dans la traduction entre des langues orientales et le français. Les langues orientales traitées sont le chinois, le coréen, le japonais, le vietnamien, le malais et le hmong. Il est naturel que la traduction nécessite des opérations morpho-syntaxiques différentes entre les langues concernées. Cependant l'acte de traduction mobilise également d'autres connaissances et des codes culturels propres à la population d'une langue. Ce numéro présente donc des études s'appuyant sur l'analyse formelle de langues mais aussi des réflexions sur les connaissances non verbales. Mettant en parallèle les langues asiatiques et le français, les contributeurs montrent leurs divergences et tentent d'apporter des solutions en vue d'avoir une meilleure équivalence dans la traduction.

 

Livraison Coordonné par Hui-Lan CHAO et Kyoko KURODA
Presses universitaires de Franche-Comté
Parution : novembre 2005
Diffusion/Distribution : Cid
204 p. 15 €
I.S.S.N. : 0758-6787
I.S.B.N. : 2-84867-111-4

 
 
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La Racontotte n° 74

Réglée comme une horloge comtoise, La Racontotte sonne quatre fois par an ses alertes sur l'état de la planète et du monde qui va mal. Poste écologique avancé, en pleine nature jurassienne, elle observe inlassablement les foyers de dégradation. Daniel Leroux a d'ailleurs toujours ménagé dans sa revue une sorte de belvédère en ouverture, où le rédacteur balaie large. Une fois n'est pas coutume, c'est lui qui prend la plume acide pour ce numéro, écrivant sa colère et ses peurs face à une économie sans souci de ce qu'elle détruit ni même d'ailleurs, de ce qu'elle apporte réellement aux hommes.

Extrait en forme d'exercice de défiance : Devant la fatalité de ce mal, notre résignation ou notre révolte revêt, somme toute, peu d'importance : tant que les hommes n'auront pas changé de cap en imaginant des alternatives à cette économie mortifère, nous verrons autour et loin de nous, se multiplier les signes annonciateurs des conséquences tragiques de notre irrespect de la vie et de la nature. Le pire qui puisse arriver est que dans l'impuissance de leur indifférence les hommes en doivent payer le tribut en subissant devant le surgissement brutal de l'irréparable un écofascisme que je crains depuis longtemps.

Sinon, et comme toujours, il fait plus calme dans les pages d'après, où il est question d'héraldique comtoise, de paysages des plateaux (du Doubs), de patois local et des forêts de Franche-Comté approvisionnant l'Arsenal... de Toulon.

Daniel Leroux publie cet automne 2005 un roman, Le Mât du ciel, à l'Atelier du Grand Tétras.

 
Revue trimestrielle de Nature e Traditions Comtoises
Éditions L'atelier du grand Tétras
Au-dessus du village -- 25210 Mont-de-Laval
Parution : octobre 2005
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453

 


 


 
 
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Cahier Marcel Aymé n°23

Marcel Aymé pratiquait la pétanque. La quatrième de couverture de cette 23 ème livraison le montre, sur une très belle photographie, au beau milieu d'une partie où l'on ne rigole pas. Sa boule jetée, nous ne serons pas si elle fut tirée ou pointée, est encore suspendue en l'air au moment du cliché. Va-t-il faire un carreau ou gagner le (beau) point visible au premier plan ? C'est la dernière question que pose ce numéro. La première fut sans doute de savoir que publier dans ces Cahiers , maintenant qu'il n'existe plus d'inédits de l'écrivain. La revue fait donc la part belle à des critiques de théâtre parues au fil des créations et des recréations des pièces de Marcel Aymé, en l'occurrence, Lucienne et le Boucher, Clérambard, Vogue la galère et Les Oiseaux de lune. Elle consacre également un dossier à Alix Aymé, belle-soeur de l'écrivain et peintre d'inspiration et de techniques orientalistes.

Quant à la prose de Marcel Aymé, elle est donc peu présente, si ce n'est à travers un commentaire au sujet d'une de ses pièces et qui montre l'homme au sommet de sa misogynie : Quelles qu'aient été mes intentions, une chose est sûre, c'est que « Lucienne et le boucher » est une pièce hautement morale. L'adultère et ses terribles conséquences y sont représentés sous un jour bien propre à décourager les mauvaises intentions. De ce point de vue, le besoin se faisait justement sentir d'une telle pièce. On ne saurait trop la recommander à l'attention des jeunes femmes, des jeunes filles et des organisateurs de spectacles de patronage.

Bigre ! On comprend mieux, a posteriori, la mine sinistre de sa femme sur la photographie de la partie de boules !
 

Éditions S.A.M.A.
B.P. 258 -- 39103 Dole cedex
Parution : septembre 2005
160 p. 20 €
I.S.S.N. : 0752-1987

 
 
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Verrières n°2

La verrière est un espace entre le dedans et le dehors. Celui où, parfois, les invités s’attardent avant de quitter les lieux. Si la revue Verrières doit tout autant son nom à Stendhal et au village du Rouge et le Noir (La petite ville de Verrières peut passer pour l’une des plus jolies de Franche-Comté), cette vision de la verrière comme lieu des adieux illustre parfaitement la philosophie de cette deuxième série de la revue, créée par le Centre régional du Livre de Franche-Comté (C.R.L.F.C.) Encore qu’il y ait plusieurs façons de retenir une présence, d’échanger une ultime fois avec celui qui s’en va. Encore qu’il y ait deux façons de partir. Celle des auteurs invités aux diverses manifestations organisées par le C.R.L. (Les Petites Fêtes de Dionysos, Les Jeudis de poésie) et celle, hélas définitive, de Claude Mettra, voix célèbre de France Culture et écrivain discret et élégant, disparu en mai 2005.
Sur le pas de porte donc, un hommage collectif à Claude Mettra signé Jean-Pierre Troadec, Claude Louis-Combet, Yves Jaigu, Louise Bouverot, Gil Jouannard accompagnant des textes de l’auteur disparu. Dans les rubriques « échos et traces », un retour sur des rencontres et tables rondes organisées par le C.R.L. : les Petites Fêtes de Dionysos 2004, une soirée des Jeudis de Poésie avec Françoise Ascal ; un texte inédit de Daniel de Roulet lu lors de sa venue au C.D.N. de Besançon, une « auto » présentation des éditions Virgile et un dossier consacré à Philippe Raulet regroupant un texte d’Anne Luthaud, des bribes de conversation entre les deux auteurs et un texte inédit de Philippe Raulet, Instantanées, tenu au jour le jour lors de sa résidence à Salins-les-bains, et laissé comme un cadeau à ses hôtes en partant.

 

Sous la direction de Dominique Bondu
Centre Régional du Livre de Franche-Comté
(voir les coordonnées en dernière page du document)
Parution : septembre 2005
32 p. Gratuit (contre 3 € de remboursement de frais de port par numéro et par exemplaire).
I.S.B.N. : 2-913474-19-5

 
 
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La Racontotte n° 73

Le lecteur fidèle de la Racontotte pourra encore améliorer avec ce numéro son savoir-faire en vannerie, acquis au fil de plusieurs mois de pratique et de lecture de la revue, en confectionnant cette fois des paniers ronds. Il découvrira les procédés sidérurgiques qui permirent jusqu'au début des années 60 de produire de la fonte grâce à la combustion du charbon de bois. Il enrichira de onze ultimes locutions, anecdotes, expressions et dictons typiques, sa connaissance du patois de Russey, déjà riche des 89 éléments linguistiques contenus dans les livraisons précédentes. Il continuera à pratiquer le patois de l'Isle-sur-le-Doubs et entamera une explorations des paysages du Doubs par la montagne plissée.

 

Éditions L'atelier du grand Tétras
Au-dessus du village -- 25210 Mont-de-Laval
Parution : juillet 2005
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453

 
 
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Coulisses n° 32

Neuf spectacles (théâtre et opéra) présentés la saison dernière dans les théâtres de la région Franche-Comté sont revisités au travers d'articles fouillés, clairvoyants, riches de références sans jamais être abscons. On retiendra parmi cet ensemble, les contributions de Pascal Lécroart (Le Balcon, de Peter Eötvös et Tosca, de Puccini), peut-être parce qu'elles rehaussent la barre des exigences quelques centimètres plus haut, mais disons que l'ensemble est de très bonne tenue.

La deuxième partie est certes plus « difficile » et égarera quelques lecteurs, mais on ne peut en vouloir à Coulisses, revue universitaire, de proposer des dossiers de fond : en l'occurrence ici, le thème en est Théâtre et Mythes. Il y est question de la Gorgone, de Médée, de Faust, de Prométhée, d'OEdipe, de Salomé... Le discours, parfois éclairé « en amont » par Lévi-Strauss et Mircea Eliade, est illustré en aval par le travail d'Oscar Wilde (Salomé) ou de Gide (OEdipe). Plus loin, quelques hommages succincts aux illustres morts dont c'est un anniversaire (Claudel, Sartre et Arthur Miller), une rubrique consacrée à La vie du théâtre universitaire (l'ici donc) et une rubrique théâtre d'ailleurs nous amènent jusqu'à la 262 ème page d'un volume d'une grande densité et qui ne nous aura coûté que 7 €.
 

Sous la direction de Frédérique
Toudoire-Surlapierre et de David Ball
Presses universitaires de Franche-Comté
Parution : mai 2005
Diffusion/Distribution : Théâtre Universitaire de Franche-Comté, Université de Franche-Comté 36, rue Mégevand — 25000 Besançon
262 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84867-099-1

 
 
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La Racontotte n° 72

Les détracteurs des écologistes affublent volontiers ces derniers et presque systématiquement du qualificatif « d'intégristes ». La Racontotte, sous-nommée Cahier d'écologie rurale pour que vivent nature et tradition, fait la preuve de son ouverture d'esprit et de son pragmatisme en chassant sur ses propres terres un « possible ennemi intérieur »  du développement durable : l'éolienne. En effet, André Prost, « en ouverture » de cette livraison, qui constitue l'espace de la revue le plus libre, le plus polémique, le plus intéressant, dénombre tous les inconvénients qu'il y aurait pour le département du Doubs à se doter d'un parc éolien comme cela paraît être envisagé. Outre son coût, ce projet semble cumuler deux handicaps majeurs : celui de... polluer (!) et d'altérer le site choisi pour leur installation. Nous vous invitons à vous procurer la revue pour le détail des arguments à charge.

Pour le reste, cette 72 ème livraison met en avant « le souleret », comme un élément architectural propre aux fermes des seconds plateaux du Jura. Il s'agit en fait d'une galerie extérieure qui prend place sous les toits et qui est soutenue par des piliers. C'est un espace à la fois intérieur et extérieur « qui permet de communiquer sans quitter son ouvrage. »

Une nouvelle inédite de Jean Girard, collaborateur disparu il y a peu de la revue, les habituelles rubriques dédiées à différents patois de la région, aux différents éléments de l'Héraldique comtoise (en l'occurrence, cette fois, le pin ) et un extrait d'un livre à paraître de Christian Dufour (digression autour du nez humain et de la symbolique de la lettre « N »), complètent ce numéro de printemps.
 

Éditions L'atelier du grand Tétras
Au-dessus du village -- 25210 Mont-de-Laval
Parution : avril 2005
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453

 
 
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Coulisses n° 31

Après 15 ans, la revue Coulisses change de rédaction. Frédérique Toudoire-Surlapierre et David Ball reprennent le flambeau tenu depuis l'origine par Lucile Garbagnati. La revue change donc, mais il ne s'agit pas de tout réinventer précise l'éditorial. Le lecteur habituel ne sera donc pas surpris par cette première livraison. Coulisses conserve avant tout sa densité, privilégie la pluralité des regards, mélange interviews et chroniques, local et international et bien entendu, pratiques amateurs et professionnelles.
On lira avec plaisir le dossier consacré à Bussang, théâtre du Peuple, créé en 1895 par un couple d'humaniste, Maurice Pottecher et Georgette Camée, magnifique galère de bois échoué dans la forêt vosgienne et toujours en activité.

Autre dossier important contenu dans ce numéro, celui consacré au théâtre britannique à l'époque d'Oscar Wilde et de George Bernard Shaw.
Les rubriques habituelles sont toujours là : théâtre et université, la vie culturelle en Franche-Comté… Comme souvent ces derniers temps, la revue nous donne à lire des nouvelles d'Armand Gatti et pour la première fois, un texte inédit d'un auteur venu en résidence en Franche-Comté : Fabienne Pasquet.

 

Sous la direction de Frédérique Toudoire-Surlapierre et de David Ball
Parution : Janvier 2005
Diffusion/Distribution : Théâtre Universitaire de Franche-Comté, Université de Franche-Comté 36, rue Mégevand 25000 Besançon
226 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84627-012-6

 
 
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Les Cahiers de l'École de Blois n°3

Est nature ce qui a un sens, sans que ce sens ait été posé par la pensée. C'est l'autoproduction d'un sens. Cette citation de Merleau-Ponty est l'un des éclairages proposés pour cette livraison des Cahiers de l'École de Blois, comme toujours hétéroclite, élégante, à la fois très pointue et en même temps si riche en points de vue que l'on peut toujours, sans être paysagiste ou urbaniste, prendre beaucoup de plaisir à la parcourir.

On restera d'abord songeur face à cette remarque historique de Jean-Christophe Bailly qui fait coïncider la révolution industrielle avec le moment où la totalité des terres émergées (soit, en d'autres termes, la totalité du jardinable) fut reconnue, comme si l'homme avait attendu de prendre la mesure de son espace pour commencer à le réduire, le manipuler, le contraindre à grande échelle avec ses premières usines. On pourra ensuite s'intéresser à la structure des parfums, les notes de tête, de coeur ou animales qui les composent et s'interroger avec Chilperic de Boiscuillé pour savoir s'il faut ou non parfumer l'autoroute.

Autre découverte captivante, les palais tziganes, ces maisons construites illégalement par les « Rroms » (tel est le mot qu'il convient d'utiliser selon Nicolas Triboï) dans la banlieue de Bucarest sous Ceaucescu et dont l'architecture et l'aménagement intérieur, tout à fait iconoclastes, semblent constituer une « interprétation » des impressions nomades des chefs de famille qui les ont imaginées.

Cette revue illustrée inclut des contributions de Jean-Christophe Bailly, de Claude Eveno, de Piotr Kowalski, de Patrick Talbot, de Marc Claramunt, de Gilles A. Tiberghien, de Chilperic de Boiscuillé, d'Édith Commissaire et de ses élèves, de Gloria Friedmann, de Nicolas Triboï, de Christophe Degruelle et de François Bon.

 

Sous la direction de Jean-Christophe Bailly
Les Éditions de l'Imprimeur
Site Internet : http://www.leseditionsdelimprimeur.com
Parution : janvier 2005
Diffusion/Distribution : In Extenso/Le Seuil
112 p. 21 €
I.S.B.N. : 2-915578-67-2

 
 
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La Racontotte n° 71
La Racontotte fait entendre chaque trimestre son petit murmure face au grand air du temps ; éloge d'un rapport au monde respectueux de l'environnement hérité, la revue recense les dégâts du progrès sur les âmes et les paysages : ainsi « l'ouverture » de Louis Reymond, Il faut tout un village pour faire un enfant, sorte d'élan nostalgique absolument pas béat, pour un temps où les enfants vivaient au sein de leur village (ou les quartiers pour les villes), dans une autonomie fructueuse qu'encadraient l'ensemble des habitants et où les objets qui faisaient leurs convoitises et leurs joies se fabriquaient grâce à la somme des savoir-faire. Autre constat en défaveur de l'ère nouvelle, l'étude faite par André Prost sur les conséquences de la disparition progressive des haies et des murgers (ou murs en pierres sèches).

Pour le reste, cette livraison 71 sert à ses lecteurs les rubriques habituelles, un dossier sur les armoiries comtoises, sur la vannerie et la manière de réaliser des petites corbeilles ainsi qu'un ensemble de contributions visant avant tout à la sauvegarde du parler comtois.
 

(revue trimestrielle de Nature et Traditions comtoises)
Éditions L'Atelier du Grand Tétras
Au-dessus du village -- 25210 Mont-de-Laval
Parution : décembre 2004
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453

 
 
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Verrières n° 1
(deuxième série)
La revue Verrières a cessé de paraître depuis deux ans. Imaginée par le Centre Régional du Livre comme un outil susceptible de rendre compte de la création littéraire en Franche-Comté, cette publication étalée sur huit (denses) livraisons a permis d'établir un panorama assez détaillé du paysage littéraire régional en réunissant portraits d'écrivains, présentations d'éditeurs, débats, cartes blanches, évocations du passé, dossiers thématiques et recension systématique des parutions. Le Catalogue a pris le relais quant à cette dernière mission. Pour le reste, nous pourrons désormais nous reporter à une « deuxième série de Verrières  », « nouvelle » revue un peu dans le prolongement, un peu dans une rupture, qui fera certes la part belle à la littérature mais qui se veut aussi un espace ouvert à la création intellectuelle dans son ensemble. Entièrement conçue et dirigée par Dominique Bondu, elle continuera à faire entendre le jeu des résonances entre l'ici régional et l'ailleurs mais se positionnera plus franchement dans le champ des actions du Centre Régional du Livre, en rendant compte notamment et littéralement des interventions faites par les écrivains invités lors des différentes manifestations organisées par le C.R.L. (Petites Fugues, Petites Fêtes de Dionysos,...) Outre plusieurs chapitres consacrés donc à la pérennisation de prises de parole, d'échanges, de débats, cette livraison (riche de 400 pages !) accueille un ensemble de textes (d'ailleurs) en regard de l'oeuvre de l'écrivain bisontin Claude Louis-Combet (d'ici), un texte inédit de François Perche écrit lors d'une résidence à la Maison du Peuple de Saint-Claude, ainsi que le compte-rendu in extenso d'une enquête menée par le C.R.L. auprès des professionnels du livre de la région (libraires, éditeurs, imprimeurs), en vue   de la mise en place d'un contrat de progrès.  

Collectif, sous la direction de Dominique Bondu
Centre Régional du Livre de Franche-Comté
Parution : septembre 2004
Gratuit (contre 3 € de remboursement de frais de port par numéro et par exemplaire),   404 p.
I.S.B.N. : 2-913474-18-7

 
 
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Dialogues d'Histoire Ancienne
30/1 2004 et 30/2 2004
Les Dialogues d'Histoire Ancienne, fidèles à la ligne éditoriale fixée par la rédaction lors de leur création en 1974, sont une revue d'histoire ancienne généraliste qui s'efforce de proposer des approches méthodologiques diverses, d'inventorier des domaines nouveaux, d'offrir des vues neuves sur des espaces considérés trop longtemps comme périphériques, de proposer enfin un lieu d'expression et de débat à des spécialistes venus des horizons scientifiques les plus divers.  
Revue dirigée par Jacques Annequin
Presses Universitaires de Franche-Comté
Parution : 2004
Diffusion/Distribution :
Les Belles Lettres
Respectivement 219 et 236 p. 40 € chacun
I.S.S.N. : 0755-7256
 
 
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Friches n° 88
Cahiers de Poésie Verte

La revue Friches rend hommage, dans sa 88ème livraison au poète de Chassagne Saint-Denis, Pierre Perrin. Le cahier qui lui est consacré bénéficie d'une très belle présentation de Jean-François Mathé qui sait décrire une trajectoire sans en figer le trait, laissant sous ses affirmations battre à son aise le mouvement vital.

Si Perrin est aujourd'hui en équilibre, ce n'est pas entre les quatre pieds d'un fauteuil, mais debout sur la route étroite qui ne manque pas de faire monter vers le marcheur le vertige de ses fossés et de ses ravins. Et devant : l'évidence de la mort que le poète fait mûrir en lui. Aujourd'hui, détachement, colères, empoignades rudes et douces avec ce qu'on nous donne à vivre composent l'intranquille sagesse de Pierre Perrin.

"Empoignades rudes et douces, intranquille sagesse", il en est à l'oeuvre dans le bouquet de poèmes inédits qui complètent ce dossier, après un bref entretien.

Pierre Perrin est né en 1950. Il a dirigé 22 parutions de la revue Possibles, publié plusieurs recueils de poèmes et obtenu le prix Kowalski pour Une vie crépusculaire (Cheyne éditeur, 1996). Son dernier livre est un récit, Le cri retenu, publié en 2001 au Cherche-Midi éditeur.

Pierre Perrin est aussi critique pour plusieurs revues, dont la N.R.F. Il est l'actuel président de l'Association du Livre et des Auteurs Comtois.
 

Cahiers de Poésie Verte
Adresse : Le gravier de Glandon -- 87500 Saint-Yrieix
Site Internet : www.friches.org
Parution : 4e trimestre 2004
72 p. 7 €
I.S.S.N. : 0294-0914

 
 
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Bulag n°29 Les articles réunis dans ce numéro 29 du Bulag traitent des avancées, des problèmes et des limites rencontrées en correction automatique. D'origine universitaire et industriel, ils abordent également les progrès envisageables dans ce domaine.  
Correction automatique : bilan et perspectives
Sous la direction de Séverine Vienney et Mounira Bioud
Presses Universitaires de Franche-Comté
Date de parution : 2004
Diffusion/Distribution : Cid 131 boulevard Saint Michel — 75005 PARIS   
208 p. 15 €
I.S.B.N. : 2-84867-080-0
 
 
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Sezim n°4 et n°5 Editée par l'association La Fraternelle à Saint-Claude dans le Jura, Sezim est une revue déconcertante qui rassemble, autour d'un même thème, des oeuvres éclectiques telles que des poèmes, des textes insolites, des dessins ou même des enregistrements sonores. Après « le monstre » (n°2) et « la mémoire » (n° 3), le nouveau volet de Sezim réunit deux numéros en un seul volume : « le désir » et « le territoire ». Panaché tant dans la forme que dans le fond, ce recueil propose toute une palette d'angles d'approche allant du ton récréatif des jeux de langage poétiques au style plus sérieux de textes philosophiques et psychologiques. D'une présentation originale et d'un graphisme attrayant, ce livre-objet suscite la curiosité et invite à l'exploration visuelle, tactile et sonore.

Ce numéro double clôt l’aventure de cette revue, menée depuis 2002 et issue de la rencontre de David Jauzion-Graveroles et de Michel Bastien, ce dernier étant responsable, au sein de l’association La Fraternelle, de l’aspect artistique du projet.
 
Quatre, le désir
Cinq, le territoire
Édition de la fraternelle
Adresse : 12, rue de la Poyat
39200 Saint-Claude
16 €
I.S.S.N. : 1636-9335
 
 
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Luvah n° 29
Hors-série : Fluxus
Fluxus créera toujours un embarras parmi ses membres ou ses historiens. Et ce, finalement, dès la première question qu'on est en droit de leur poser. Qu'est-ce que Fluxus ? Le numéro de la revue Luvah consacré à ce « mouvement » (regroupement, style...) apparu autour du début des années 60 fourmille de positions divergentes sur ce point. La fiche de naissance de Fluxus est une petite partition gribouillée, on retiendra 1962 tout de même, et un piano cassé sur scène à qui l'on a prêté beaucoup de résonance.
Puisons dans les pages de cette passionnante publication pour mieux situer ce que Fluxus pourrait être : Fluxus est descendant de Dada mais sans doute plus certainement de Zen. Fluxus intervient entre les arts. C'est une activité de grandes moqueries sur les arts eux-mêmes et d'interactivité ; le prolongement d'un art attitude, dans la versatilité. Fluxus opère la fusion des idées, des supports, des esthétiques et celle des arts. Fluxus descend de Giordano Bruno, mort, immolé sous l'inquisition en 1600. C'est un mode de vie. Une purge, une diarrhée ou encore la fusion de Spike Jones, des gags, du jeu, du vaudeville, de John Cage et de Marcel Duchamp.
Fluxus autorise par ailleurs toutes ces citations sans mention des auteurs puisque l'art est à tout le monde. Les auteurs qui ont fait Fluxus ont des noms parfois très célèbres (John Cage, Ben Vautier, Yoko Ono), simplement connu (Robert Filliou), un fondateur-penseur (George Maciunas), des tas d'autres noms (Dick Higgins, Jean Dupuy, Emmet Williams, George Brecht et tous ceux qui connaissent Fluxus diront que ce n'était pas ceux-là qu'il fallait citer mais d'autres et jamais les mêmes parce que Fluxus appartient à l'art contemporain).

Cette parution renonce à confier à chaque intervenant un territoire de parole, jouant avec pertinence le recouvrement, la contradiction, de sorte que ce frottement des témoignages produit du vivant. Quel que soit son propre regard sur Fluxus, voire même sur l'art contemporain post-Dada, ce travail réactive opportunément le questionnement des artistes Fluxus dans l'esprit des lecteurs : l'exposition des oeuvres d'art et l'économie du marché de l'art est-elle satisfaisante ? Qu'est-ce qui compte le plus de l'oeuvre ou de la démarche ? Comment s'amuser sans renoncer à devenir génial ? Et surtout, il reste au moins de la production Fluxus cette phrase de Robert Filliou, sorte d'enseigne de devanture à la boutique et qu'il est indispensable de mâchouiller jusqu'à l'épuisement du parfum : l'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art.

Quant à la fin, les disputes, le vieillissement, les dérives, c'est comme toujours diront certains. Il est temps pour Fluxus (et ce qu’il reste/des fondateurs) de faire un grand bond en avant… Allez,/Fluxus encore un event, un dernier,/une belle auto-dissolution. Sans subvention.
 

Ouvrage collectif réalisé sous la responsabilité de Michel Collet
Luvah et Les Presses du réel
Parution : mai 2004
Diffusion/Distribution : Les Presses du réel
238 p. 15 €
I.S.S.N. : 0754-927-X

 
 
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Coulisses n° 30 Comment calcule-t-on l'âge d'une revue de théâtre universitaire portée à bout de bras par quelques bénévoles ? 15 ans que Coulisses existe, mais ne devrait-on pas faire comme pour les animaux domestiques, multiplier l'âge par six ou par sept pour pouvoir se faire une idée de sa longévité ?
Lucile Garbagnati, à la tête de la revue depuis l'origine, passe la main et revient, en préambule de ce numéro, sur la singularité de l'entreprise. Coulisses, allusion directe à la partie du théâtre située sur les côtés et en arrière de la scène, invisible aux spectateurs, métonymie pour « rainure le long de laquelle glissent les châssis et les décors » a donc réussi à faire perdurer sa présence à la fois dans l'espace régional (dossiers sur les spectacles présentés dans la région, les auteurs franc-comtois, sur l'activité du théâtre universitaire de Franche-Comté), national (à l'occasion de résidences -- comme celle récente d'Armand Gatti par exemple, ou de la venue de compagnies dans la région) et international (le théâtre argentin, brésilien, le nô...) Sorte de tour d'observation à trois étages, Coulisses témoigne d'un souci louable autant de l'ici que de l'ailleurs.

À noter dans cette livraison un dossier sur Jean Mairet de Besançon, dramaturge contemporain de Corneille auquel Verrières a consacré un dossier dans son numéro 6, un entretien avec Mohamed Guellati et un dossier sur le théâtre Nô.
 
Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires ; série : Coulisses
Parution : mai 2004
Périodicité : semestrielle
Diffusion/Distribution : Théâtre universitaire de Franche-Comté, Faculté des Lettres, 32 rue Mégévand -- 25030 Besançon cedex
150 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84867-050-9
 
 
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La Racontotte n° 70 Qui tient La Racontotte pour une ronronnante publication simplement inquiète de voir se perdre les traditions du Haut-Doubs n'aura qu'à se reporter au texte augural, La Tyrannie du confort, signée Philippe Païni. Cette « ouverture », comme est désigné le texte publié en préambule à chaque livraison de la revue, est une longue diatribe contre « le goût de la laisse », si commun et qui s'accorde si bien à la logique de l'hyper-économie, croqueuse de subjectivité et de désir. Celle-ci ne veut voir en l'homme qu'un consommateur dont il faut rendre les pratiques prédictibles et communes pour satisfaire au mieux les exigences du marché de masse. Le contenu de la revue, bien entendu recentré sur l'histoire et l'univers régionaux, se jus tifie alors (on le devine) par un souci de défendre le local (minoritaire et menacé) contre le général (sans saveur et imposé), de préserver la mémoire contre la logique du jetable et de la satisfaction immédiate, de réhabiliter la lenteur et le spécifique comme valeur. À lire dans cette livraison : Le chardonneret élégant, par Jean-Marie Michelat, Au coin du feu... Baudin, par Bernard Bichon, La cancoillotte : la meilleure recette, un poème et la célèbre chanson, par Henri Meunier, Le patois de Russey par Henry Tournier, Pour une orthographe française logique, par Joseph Maire.  
Parution : mai 2004
(revue trimestrielle de Nature et Traditions comtoises)
Éditions L'Atelier du Grand Tétras
Au-dessus du village-- 25210 Mont-de-Laval
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453
 
 
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Barbizier n° 28

Il y eut un Saint-Suaire à Besançon. Son inauthenticité fut établie en 1794  ; le bonapartisme serait un vecteur politique temporaire de l'identité paysanne, puis de l'identité horlogère. En prenant comme indice climatique la date des vendanges, il est raisonnable de penser que l'année 2003 fut une année de sécheresse exceptionnelle dans le Doubs, seulement comparable à 1822, 1556 ou 1540. Voilà quelques-unes des informations que vous retirerez de la lecture de la livraison 2004 de Folklore Comtois. Tous ces sujets sont bien entendus largement développés et font parfois l'objet d'un abondant dossier. D'autres pages sont consacrées au bulletin paroissial de Lantenne, à l'architecture des clochers dits comtois, au concours des jeunes pointeurs... Et à l'actualité littéraire de l'année.

Avec les signatures habituelles de Jean-Louis Clade, Pierre Bourgin, Vincent Petit, François Lassus, Joseph Pinard et plus circonstancielles de Bernard de Vregille, Marie Spinelli-Flesch ou encore de Valérie Marcelli.

 

Revue régionale d'ethnologie franc-comtoise
Adresse : Musée de plein air des maisons comtoises -- 25360 Nancray
Parution : avril 2004
Périodicité annuelle
Diffusion/Distribution : Maison du Livre de Franche-Comté
246 p.
I.S.S.N. : 1146-7991

 
 
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Semen n° : 18
De la culture orale à la production écrite : littératures africaines.

De la tradition orale aux formes contemporaines de l'orature, comment l'oralité travaille-t-elle au confluent de la création littéraire et des discours sociaux dans le littératures africaines.

 

Collectif
Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires
Alpha Ousmane Barry et Claude Condé
Site Internet :
pufc.univ-fcomte.fr

Parution : 3ème trimestre 2004
Diffusion/Distribution : Cid
195 p.
I.S.B.N. : 2-84867-059-2

 
 
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Les Cahiers de l'Ecole de Blois n°2

Comment former des jeunes gens de telle sorte qu’ils puissent envisager les questions du paysage dans toute leur extension et selon toutes leurs composantes : esthétiques, mémorielles, sociologiques, écologiques, politiques, techniques ? Il y a forcément quelque chose d’une tension utopique à vouloir tenir ainsi des passerelles de sens et d’intelligibilité entre l’artiste et l’ingénieur, et entre l’artiste-ingénieur et le citoyen. Mais c’est ce à quoi nous croyons et ces Cahiers ne sont rien d’autre que l’expression de cet engagement. Il est vrai que Jean-Christophe Bailly, écrivain, philosophe, proche de la peinture, du théâtre et à qui sont empruntées ces lignes introductives, connaît la richesse des espaces de confluences.
À lire, face au paysage comme projet, face à la question posée par un site quel qu’il soit, les regards, les réflexions de deux artistes invités (Bernard Moninot et Anne-Marie Pêcheur), d’un écrivain et metteur en scène (Michel Deutsch), d’un historien et romancier (Gustaf Sobin), d’un paysagiste (Jean-Marc Gaulier), d’enseignants ou personnels de l’école (Christophe Degruelle, Stéphane Perron), de nombreux élèves, anciens ou actuels, (Leire Arbelbide, Agathe Gresset, Laurent Juhel, Florent Morisseau, Anaïs Morvan, Barthélemy Schlumberger et Aurélie Socquet) et d’un architecte designer (Édith Commissaire).

À noter la présentation d’un projet de réhabilitation du site de l’usine Rhodiaceta à Besançon signé Agathe Gresset.
Sous la direction de Jean-Chrisophe Bailly
Les Éditions de l’Imprimeur
Parution : janvier 2004
Diffusion/Distribution : In Extenso/Le Seuil
96 p. 19 €
I.S.B.N. : 2-910735-87-7
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Coulisses n°29

Cette nouvelle livraison de Coulisses invite à la discussion, à la réaction et à la réflexion. Si Olivier Neveux, d’emblée, nous montre comment ne pas se laisser aujourd’hui abuser par la rhétorique trompeuse du « théâtre politique », deux étudiantes en D.E.A. de Lettres de Besançon nous disent dans un second temps et à partir de quelques exemples d’expressions de la conscience civique au théâtre, comment résister à la tyrannie, afin d’inciter les autres à sonder leurs consciences et à agir. L’action et la réflexion restent de mise dans l’ensemble de la parution y compris dans le chapitre consacré à la situation du théâtre en Franche-Comté (avec entretiens, article du tessinois Giovanni Orelli et comptes-rendus de créations régionales) qui aborde entre autres, le problème de la transmission et de la formation. Enfin, la revue qui aime s’ouvrir à d’autres formes de théâtre dans le monde, s’intéresse cette fois au théâtre indépendant argentin ou patagon.

Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires
Série : Coulisses
Parution : janvier 2004
Périodicité : semestrielle
Diffusion/Distribution : Théâtre universitaire de Franche-Comté, Faculté des Lettres, 32 rue Mégévand — 25030 Besançon cedex
150 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84867-050-9

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Travers n° 54 (La Nuit) Chaque exemplaire du numéro 54, la dernière livraison de Travers, imprimé sur papier bleu-nuit, hommage à la nuit oblige, est identifié par un fragment illustré par Philippe Aubry et numéroté. En exergue un poème de Léo Ferré suivi par 19 noctambules et autres nyctalopes dont Hélène Cadou, Pascal Commère, Michel Collet, André Blanchard, Manuel Daull, Lionel Bourg ou Jacques Josse.
En 1979, Philippe Marchal crée la revue Travers qu’il anime depuis avec Florence Mantey. D’abord fabriqués en ronéo, puis dès 1981 en typo, les sommaires de Travers, construits avec amour et dans la lenteur, en famille et dans la cuisine, sont un régal pour les yeux et pour les doigts — chaque numéro étant thématique et chaque thème trouvant là sa forme spécifique. Les auteurs publiés sont souvent des amis : Robert Piccamiglio, Jean Vodaine, Jules Mougin, entre autres, pour qui Philippe Marchal a consacré un numéro entier.
Philippe Marchal est né et vit en Haute-Saône. Il a publié en revue (Décharge, Propos de Campagne...) et dans des anthologies (Possibles, Cadex, La Digitale…). Il est également l’auteur de trois livres : Journal d’été (Le Noroît/Erti, 1994), Terrasse grise d’un bistrot de mai (Vodaine, 1995) et Vers les fossés (Wigwam, 1998).
Éditions : Travers
Parution : mai 2003
Périodicité : traversière
Diffusion/Distribution : par correspondance (10, rue des Jardins - 70220 Fougerolles)
104 p. - 20 € le numéro (23 € par correspondance)
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Lettres comtoises n° 8 L'association du livre et des auteurs comtois (L'A.L.A.C.) avait son bulletin. Elle publie désormais sa revue. Plus précisément, à côté d'un feuillet d'information qui paraîtra deux ou trois fois par an (à la place de son bulletin), L'A.L.A.C. publiera cette revue annuelle intitulée Lettres Comtoises. On y trouve des textes inédits des auteurs adhérents à l'association, des présentations d'ouvrages, des portraits d'écrivains. La lettre du président Pierre Perrin pose en un long préambule de cette livraison (grande de presque deux cents pages) la question Qu'est-ce que la Culture ? Sous cette fenêtre largement ouverte sur l'horizon, les signatures d'une quinzaine d'écrivains de la région. Citons-les : Michel Vernus, Roger Faindt, Gisèle Tuaillon-Nass, Patrice Llaona, Alain Jean-André, Marie-Françoise, Guy-Louis Anguenot, Albert-Marie Guye, Geneviève Dessenne, André Badot, Patrick Guyon, Louis Moëllic, Michel Vernier, Annelyse Simao. Michel Lécureur donne son point de vue sur l'attitude de Marcel Aymé durant et juste après la deuxième guerre mondiale (Marcel Aymé collaborateur ?) Également dans ce sommaire, le dessinateur Jacques Lacoste.
Revue de l'association du livre et des auteurs comtois
Centre Pierre Mendès-France
3, rue Beauregard — 25000 Besançon
Site Internet : http://fralac.free.fr
Parution : octobre 2003
196 p. 15 €
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La Racontotte n° 69 :
L'art de distiller

La Racontotte est une revue qui se bat pour sauvegarder les valeurs rurales et écologiques ainsi que pour préserver nature et tradition comtoises. Il n'est pas étonnant donc de retrouver dans ce numéro un appel à la vigilance : «  (...) je ne perds aucune minute de mon existence devant la télévision, je choisis ma presse et ne lis que les articles qui répondent à mes exigences et cependant j'en arrive à connaître ces clowns médiatiques presque aussi bien que les moyens grossiers par lesquels ils réduisent la culture populaire aux effets de paillettes.  » Mais, Daniel Leroux, directeur de la publication, nous rassure immédiatement : «  l'éternelle verdeur de nos sapins suffit à nourrir ma sérénité devant l'autre face de la vie. »

Une fois notre sérénité retrouvée, nous nous essaierons en compagnie de André Prost à quelque distillation naturelle et traditionnelle car «  par chez nous, écrit plus loin Honorin Boichot (qui aime à proclamer haut et fort son droit à la distillation), il ne se passe pas une journée sans que le café du matin reçoive quelques chopines de goutte.  » Désormais requinqué, chacun d'entre nous apprendra combien de communes comtoises ont choisi d'intégrer le sapin dans leurs armoiries (Nicolas Vernot) ou bien comment tresser paniers, corbeilles, plateaux à fromage et « charmottes » (Jean-Michel Michelat). Enfin, quand la goutte locale aura fait son effet, le patois de l'Isle sur le Doubs n'aura plus de secrets pour nous (Pierre Mathiot). Haut les coeurs, donc.

(revue trimestrielle de Nature et Traditions comtoises)
Éditions L’atelier du grand Tétras
Au-dessus du village— 25210 Mont-de-Laval
Parution : novembre 2003
50 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453
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Les Cahiers des Amis de la Maison du Peuple n°5 (Micheline Berchoud, La véridique et fabuleuse histoire d’un étrange groupuscule : le C.C.P.P.O.) Ce dernier numéro des Cahiers est un peu spécial puisque totalement consacré à l’histoire du Centre Culturel Populaire de Palente - Les Orchamps (C.C.P.P.O.) à Besançon, photographies et correspondances à l’appui, articles de revue et de la presse, reproductions d’affiches et de programmes.
Le quartier de Palente est né il y a 50 ans. Ses habitants, à peine arrivés, n’ont de cesse de se réunir, d’abord pour construire leurs maisons (on les appellera les "castors "), pour s’entraider ensuite (création de l’A.F.O., l’association familiale ouvrière puis de l’association syndicale des familles) et enfin pour animer le quartier (lectures, théâtre, cinéma, débats). En 1959, on inaugure la salle des Fêtes tandis qu’apparaît le C.C.P.P.O. Anticolonialiste, antimilitariste, apolitique, militant et révolutionnaire, constitué d’ouvriers ou d’enseignants, le centre a pour but la promotion socio-culturelle et l’éducation des milieux populaires. Dès 1964, son engagement devient plus politique grâce au soutien d’organisations syndicales et ouvrières. En 1967, le C.C.P.P.O. intervient à l’intérieur de l’usine bisontine de la Rhodiaceta, durant la grève. L’usine est transformée alors en " Maison de la Culture ". C’est là que Chris Marker, après avoir interviewé les ouvriers, filme À bientôt j’espère dans lequel il dresse un troublant tableau de la condition ouvrière. C’est ainsi que naît le cinéma ouvrier sous l’égide du groupe Medvedkine, d’abord à Besançon, puis à Sochaux notamment. Les années suivantes verront poindre les premiers coups de gueule, les premières séparations. De l’extérieur le C.C.P.P.O. est de plus en plus reconnu et apprécié mais paradoxalement la lassitude à l’intérieur du groupe grandit. La situation politique après 1968, la désaffection des organisations syndicales et politiques, les divergences au sein de l’équipe, les nouvelles démissions auront alors peu à peu raison du groupe et de ses engagements premiers.
Cette histoire est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir les fortes personnalités locales, Berchoud, Cèbe et Rolland entre autres.
Parution : avril 2003
Diffusion / Distribution : librairie Les Sandales d’Empédocle, 95 Grand Rue — 25000 Besançon
114 p. 3 €
I.S.S.N. : 1626-9446
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Barbizier n° 27 La bicyclette fut responsable d’une certaine déliquescence des valeurs, elle qui amenait les jeunes loin du foyer le dimanche et obligeait les femmes qui l’enfourchaient à remonter leurs jupes. Le curé de campagne, cité par Joseph Pinard, dans son long article, Enquête sur la moralité : la famille comtoise dans l’entre-deux guerres oublie sans doute le rôle majeur que tous les moyens de transport ont joué dans la préservation de l’espèce, en limitant la consanguinité villageoise… Ces documents d’époque illustrent la mainmise cléricale, la peur de l’étranger, du changement, rappellent que la tentation du repli sur soi est sans doute aussi vieille que l’humanité.
Ce repli sur soi connut probablement des paroxysmes au moment des épidémies de peste, comme celles qui touchèrent la ville de Dole et dont Michel Paris aborde tous les aspects, " épidémiologiques " (si l’on peut dire, au vu des connaissances de l’époque), thérapeutiques (les inventaires des thérapies et des hypothèses sur l’origine du mal sont aussi assez éloquents…), politiques et sociaux.
L’archéologie de la peste en Franche-Comté de Gérard Louis complète ce dossier. La suite évoque Une saison théâtrale à Besançon, mai-octobre 1729 (Marcel Petitjean), Un horloger parisien originaire du Haut-Doubs, Juste Schilte (François Lassus) et enfin La crèche et les catholiques sociaux bisontins (Vincent Petit). Suivent les chapitres Autrefois au quotidien et le bulletin du Folklore Comtois.
Revue régionale d’ethnologie franc-comtoise
adresse : musée de plein air des maisons comtoises — 25360 Nancray
Parution : avril 2003
Périodicité annuelle
Diffusion/Distribution : Maison du Livre de Franche-Comté
264 p.
I.S.S.N. : 1146-7991
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Cahier Marcel Aymé n° 21 Une livraison principalement consacrée à la correspondance de Marcel Aymé avec sa sœur Camille ainsi qu’à la production littéraire de celle-ci. La revue publie également les textes lauréats du concours de nouvelles " dans l’esprit de Marcel Aymé " organisé par la municipalité de Joigny, ville natale de l’auteur située dans le département de l’Yonne. Françoise Maillot présente une étude consacrée à Marcel Aymé par un étudiant d’une université canadienne et Delphine Guillaud a transcrit un enregistrement sonore de l’auteur, Marcel Aymé au lapin agile.
Enfin, une présentation est faite des premiers lauréats des Prix Marcel Aymé et Lucien Febvre attribués respectivement par l’Association du Livre et des Auteurs Comtois au roman de Fabienne Pasquet, La deuxième mort de Toussaint Louverture (éditions Actes Sud) et à l’ouvrage, Une industrie à la campagne, le canton de Morez entre 1780 et 1914, de Jean-Marc Olivier, édité par les Musées des techniques et cultures comtoises. Ces prix sont annuels et se substituent aux Prix comtois du livre.
Société des amis de Marcel Aymé (S.A.M.A.), BP 258 — 39103 Dole cedex
Parution : juillet 2003
Périodicité annuelle
20 €
I.S.S.N. : 0752-1987
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La Racontotte n° 68

Cette soixante-huitième livraison de la revue de Nature et Traditions comtoises a cédé une place à un hommage à Jean Girard, écrivain et compagnon, décédé récemment (il avait publié trois récits aux éditions l’Atelier du grand Tétras : La Roche et l’épopée comtoise de Grèce, Les Javelines et Les Corymbelles). Le sommaire inclut donc une nouvelle de l’auteur et un hommage amical signé Daniel Leroux. Sinon, ceux qui ne savent pas encore ce qu’est une doline et pourquoi il convient de ne pas la boucher n’importe comment l’apprendront avec André Prost. À signaler la suite d’un dossier sur les armoiries du Haut-Jura et plus spécifiquement sur la présence du sapin dans quelques-unes de celles-ci ; une chronique de Alain-Jean André sur l’ouvrage de Patrice Llaona, Énigme des pierres, paru au Grand Tétras, la traditionnelle Racontotte d’Honorin, un texte de Florent Cardinaux, Le Printemps des papillons et la suite du travail de Denis Bépoix sur Les Moulins de la vallée du Dessoubre.

(revue trimestrielle de Nature et Traditions comtoises)
Éditions L’atelier du grand Tétras
Au-dessus du village— 25210 Mont-de-Laval
Parution : avril 2003
48 p. 4 €
I.S.S.N. : 01530453
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Coulisses n° 28 Cette nouvelle livraison fait la part belle, comme depuis plusieurs parutions déjà, à Armand Gatti, dramaturge, poète, metteur en scène, bien connu à Besançon car souvent invité pour divers séminaires, lectures ou ateliers. Retour donc sur ses dernières présentations publiques et résidences ainsi que sur les derniers colloques autour d’un thème central : " l’Arche des langages " ou bien comment passer l’été à Besançon quand le théâtre rencontre la poésie et la science.
Également au sommaire, une étude sur le théâtre et la conscience civique à partir de l’étude d’un cas, celui de Jean Calas, protestant supplicié sur la place Saint-Georges de Toulouse le 9 mars 1762, sorte d’entité fictive du Christ et mort pour la rémission des péchés du fanatisme et présenté dans un article signé France Marchal-Ninosque, comme un mythe sur la scène du théâtre du XVIIIe.
On revient par ailleurs sur l’actualité du théâtre universitaire (ateliers, rencontres,…), sur l’actualité théâtrale régionale (entretiens, comptes-rendus,…) et internationale (en Australie et dans le Pacifique Sud). Comme à son habitude, le sommaire de Coulisses se clôt par une revue de presse.

Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires ;
série : Coulisses
Parution : juin 2003
Diffusion/Distribution : Théâtre universitaire de Franche-Comté, faculté des Lettres, 32 rue Mégévand — 25030 Besançon
196 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84627-004-5

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Codex Atlanticus n°14

La revue ne paraît donc plus qu'une fois l'an mais, comme parfois les personnages traversent les siècles ou touchent un moment d'éternité grâce à des rêves nocturnes ou des rêveries à travers une fenêtre, puisque par ailleurs selon certains auteurs de cette livraison, « Dieu est un cube sur un bahut » et l'éternité elle-même passe si vite, toute allusion à la périodicité de la revue devenue Anthologie fantastique annuelle tombe abruptement sous le couperet du dérisoire. Notons, en premier lieu, les progrès constants de maquette réalisés par la clef d'argent et livrons le sommaire détaillé de ce millésime 2003 :

Gabriel Bertin, Supplices de la nuit  ; Philippe Vidal, L'Infante (peut-être l'univers le plus riche et le plus audacieux de ce sommaire) ; Alain Legrand, L'Avion des dimanches  ; Jean-Pierre Bours, Le Château des réminiscences  ; Jérôme Sorre, Reflets de soie  ; Victor Parral, Espitola Temporis  ; Robert Delanne, Les Grandes Découvertes  ; Philippe Gontier, À Charenton-le-Pont  ; Jean Liautot et Yannick d'Auby, De la sylvocombustion spontanée  ; André-François Ruaud, Les Fantômes du canal   ; Martin Zeugma, Deus Ex Machina .

Revue (désormais) annuelle
Association La Clef d'Argent
22, avenue G.Pompidou -- 39100 Dole.
Mél : redaction@codex-atlanticus.org
http://www.codex-atlanticus.org
Parution : juin 2003
96 p. 12 €
I.S.B.N. : 2-908254-41-7
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Coulisses, Hors série n° 2

La revue Coulisses , après avoir plusieurs fois honorée Armand Gatti, s'associe pour ce numéro au Centre Jacques Petit (qui accueille et gère pour les mettre à la disposition des chercheurs l'ensemble des archives de Paul Claudel, Barbey d'Aurevilly, Léon Bloy, Armand Gatti ou Claude Louis-Combet, manuscrits, correspondances, ou revues de presse ; en collaboration avec le Théâtre Universitaire de Franche-Comté ses recherches portent sur l'écriture et les mises en scènes ou sur le rapprochement entre Théâtre et sciences par exemple).

Ce numéro spécial de Coulisses , qui s'intéresse cette fois au théâtre de Paul Claudel, va tenter de répondre à la question : Pourquoi jouer Claudel aujourd'hui ? Des universitaires analyse ici, à partir de mises en scènes récentes, l'oeuvre et l'esprit claudeliens : comment adapter ses pièces aujourd'hui, comment les interpréter, les représenter, sachant que souvent — comme l'écrit Jacques Houriez (université de Franche-Comté) — la langue théâtrale n'est pas donnée par le texte, mais recréée par le travail et l'ascèse dans le corps à corps avec lui. Accorder les voix de la polyphonie claudélienne fait de ses interprètes de véritables créateurs.

Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Annales littéraires ;
série : Coulisses
Parution : juin 2003
Diffusion/Distribution : Théâtre universitaire de Franche-Comté, faculté des Lettres, 32 rue Mégévand — 25030 Besançon
185 p. 7 €
I.S.B.N. : 2-84867-038-X

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